LedĂ©pĂŽt de plainte. En France, une personne physique (mĂȘme mineure) ou morale qui s'estime victime d'une infraction et qui en subit un prĂ©judice peut en demander la rĂ©paration et la condamnation auprĂšs de la justice en portant plainte auprĂšs du Procureur de la RĂ©publique (Article 2 du Code de procĂ©dure pĂ©nale).. Le dĂ©pĂŽt de plainte est une Ă©tape indispensable Leparquet est dirigĂ© par la procureure de la RĂ©publique qui est entourĂ©e d’un cabinet regroupant les six procureurs adjoints, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, le vice-procureur en charge de la communication et la vice-procureure en charge des politiques partenariales. Description du poste. Le parquet de Paris propose un poste d’assistant de communication. L’assistant de Letribunal de police est compĂ©tent pour juger les contraventions de la cinquiĂšme classe. COMPETENCE TERRITORIALE : Le tribunal de police territorialement compĂ©tent est celui du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur. Il existe de nombreuses exceptions Ă  ces principes. Pour plus d'informations, n'hĂ©sitez pas Ă  vous rendre dans un Lessolutions pour la dĂ©finition AU TRIBUNAL, IL EST GÉNÉRAL OU DE LA RÉPUBLIQUE pour des mots croisĂ©s ou mots flĂ©chĂ©s, ainsi que des synonymes existants. Accueil ‱Ajouter une dĂ©finition ‱Dictionnaire ‱CODYCROSS ‱Contact ‱Anagramme Au tribunal, il est gĂ©nĂ©ral ou de la RĂ©publique — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. Recherche - Solution. Recherche Letribunaux d’instance connait Ă©galement en premier ressort, quel que soit l’objet du litige, des actions relatives au bail Ă  usage professionnel au sens des dispositions prĂ©vues par l’article 101 de l’Acte uniforme du 15 dĂ©cembre 2010 portant sur le droit commercial gĂ©nĂ©ral lorsque le montant du loyer mensuel est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  cent mille (100.000) francs CFA. Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. Le site vient de publier un article dans lequel il dĂ©taille, avec de nombreux exemples et copies d’écran, les principales tentatives d’escroqueries reçues par mail lorsque les malfaiteurs se font passer pour la Police, la Gendarmerie ou encore Europol. Comment dĂ©tecter ces arnaques ? Comment les reconnaĂźtre ? Que faire si l’on s’est laissĂ© prendre ? Le site vous donne toutes les clĂ©s Pour vous soutirer de l’argent, les cybercriminels mettent en place toutes sortes d’arnaques et escroqueries. Parmi lesquelles, on trouve des arnaques se faisant passer pour la Police Nationale ou Gendarmerie Nationale et mĂȘme parfois pour Europol. Ces arnaques peuvent prendre diffĂ©rentes formes comme du phishing par mail, sur votre navigateur internet ou via les rĂ©seaux sociaux mais le principe reste le mĂȘme. Il s’agit s’usurper l’identitĂ© de la Police Nationale ou de la Gendarmerie Nationale afin de vous accuser d’un dĂ©lit. TrĂšs souvent, il s’agit de vous faire croire que vous avez commis une infraction liĂ©e Ă  la pĂ©dopornographiques, pĂ©dophilie, exhibitionnisme, 
 afin de vous faire payer une fausse amende. On vous indique alors que Vous faites l’objet de plusieurs poursuites » et l’escroquerie utilise divers mĂ©canismes pour faire payer et vous pousser Ă  payer l’amende. Bien sĂ»r, l’argent rĂ©coltĂ© va directement dans les poches des arnaqueurs. Voici 3 escroqueries se faisant passer pour la Police Nationale ou Gendarmerie Ă  connaĂźtre. 3 ARNAQUES D’USURPATION DE LA POLICE ET GENDARMERIE À CONNAÎTRE Phishing Police et Brigade de Protection des Mineurs BPM Convocation pour infraction Ă  la pĂ©dopornographique Dans cette premiĂšre arnaque, vous recevez un mail de phishing de la Police Judiciaire. Ce dernier vous accuse de PÉDOPORNOGRAPHIE SITE PORNOGRAPHIQUE CYBER PORNOGRAPHIE DÉTOURNEMENT DE MINEURS Un coup d’Ɠil sur l’adresse de l’émetteur montre qu’il s’agit d’une adresse email gmail de la Brigade de Protection des Mineurs BPM. Voici un exemple de phishing Police Judiciaire – Brigade de Protection des Mineurs BPM Un PDF est joint avec une convocation de Justice par la Gendarmerie Nationale. A noter que ce dernier est relativement bien fait en terme d’orthographe et tente d’ĂȘtre crĂ©dible en utilisant divers entitĂ©s Judiciaires. Par contre, Il contient pas mal d’erreur de terminologie et la prĂ©sentation n’a rien Ă  voir avec un courrier Judiciaire Officiel. À la demande de Madame, Catherine DE BOLLE commissaire gĂ©nĂ©rale de la police fĂ©dĂ©rale, Ă©lue au poste de Directrice d'Europol "Brigade de protection des mineurs BPM" nous vous adressons cette convocation. Le mail mĂ©lange Europol et la Gendarmerie Nationale qui sont deux entitĂ©s diffĂ©rentes. De plus, le terme Police FĂ©dĂ©rale n’existe pas en France mais en Belgique alors que logo d’en-tĂȘte est celui de la RĂ©publique Française et du MinistĂšre de la Justice. Voici un autre exemple d’une fausse convocation de Justice, cette fois-ci avec le logo du MinistĂšre de L’intĂ©rieur Française mais si vous regardez l’adresse tout en bas, c’est en Belgique. Enfin on termine par un dernier exemple de ces fausses convocations de Police. Ce sont les premiĂšres versions et elles sont mal faites. Cette fois, il s’agit de se faire passer pour la Direction GĂ©nĂ©rale de Protection des mineures avec une faute avec le logo de la Direction Centrale de la Police Judiciaire DGPJ. Ici on trouve l’adresse email citĂ©e dans la convocation ce qui est loin d’ĂȘtre crĂ©dible. C’est donc un peu le mĂ©lange des genres entre la Gendarmerie Nationale, La Police FĂ©dĂ©rale Belge et EuroPol. En France, les convocations au Tribunal sont possibles sous couvert d’un ProcĂšs-Verbal par la Gendarmerie ou Police Nationale pour une audition dans le cadre d’une enquĂȘte en cours ou d’une information Judiciaire. Le Tribunal de Police peut aussi vous convoquer pour des infractions mineures comme de la Police Route. Cette convocation ne se fait pas par mail mais par courrier postal ou tĂ©lĂ©phone avec un ProcĂšs-Verbal comportant un numĂ©ro de PV et votre identitĂ© nom, prĂ©nom, adresse. Si on rĂ©pond au mail, on reçoit un mail Convocation Europol de qui rĂ©clame la somme de 3851€. Et lĂ  ça devient comique car la Police s’excuse de vous dĂ©ranger pour un dĂ©lit que vous avez commis. Nous accusons la bonne rĂ©ception de votre e-mail. Vous avez bien commis un dĂ©lit, car sur les sites pornographiques et coquins il y a aussi des mineures ce qui est interdit par la loi. Nous ne sommes pas lĂ  pour vous crĂ©er des problĂšmes, mais cet acte est formellement interdit. Ceci Ă©tant, nous allons vous soumettre Ă  un article de la justice qui pourrait bien vous permettre de vous exposer sans rendre cette affaire publique et sans compromettre votre profession ou votre rĂ©putation. Notez la mauvaise utilisation du terme soumettre Ă  un article de la justice ». Ensuite on vous donne deux options pour ne pas rendre l’affaire publique, des fois que, les policiers contactent les journalistes ou tous vos amis pour les prĂ©venir = Option 1 Vous Pouvez faire Appel Ă  un Avocat en Fonction Agréé et AccrĂ©ditĂ© , Et Suite Ă  ce ProcĂšs vous courrez une peine d'emprisonnement De 2 Ă  20 ans de Prison Ferme et la mĂ©diatisation de cet encombrant dossier afin de dissuader toutes les personnes s’adonnant Ă  ce genres de pratiques. Option 2 Vous pouvez vous acquitter d'une Amende pĂ©nale LibĂ©ratoire qui est de 3851€, Payable en deux versements maximum dans le cas oĂč vous seriez dans l'incapacitĂ© de la payer en une seule fois. Nous vous ferons parvenir une lettre d'annulation de charge lorsque le paiement de l'amende libĂ©ratoire sera effectif. Outre les problĂšmes de syntaxe, dans l’option 2, on vous propose de payer une amende libĂ©ratoire » en plusieurs fois avec une lettre d’annulation des charges. En France, les dĂ©lits ne s’annulent pas par le paiement d’une amende car vous encourez une peine de prison. C’est la diffĂ©rence entre une infraction et un dĂ©lit. De plus, la Police ou Gendarmerie n’établissent pas de lettre d’annulation de dĂ©lit, elle n’a d’ailleurs pas cette compĂ©tence. Cliquez sur l’image pour Zoomer L’escroquerie se termine par ce mail oĂč vous communique un IBAN vers lequel faire le virement. Il s’agit probablement des informations bancaires d’une mule qui doit ensuite transfĂ©rer l’argent directement aux auteurs de l’arnaque ou Ă  un autre intermĂ©diaire. Cliquez sur l’image pour Zoomer BrowLock Virus Police avec amende par Paysafecard ou Ukash BrowLock pour Browser Locker est une arnaque qui existe depuis 2011 mais en perte de vitesse de nos jours. Le principe est relativement simple, une rĂ©gie publicitaire diffuse une publicitaire malveillante malvertising qui redirige vers une page de Browlock. Cette page bloque le navigateur internet et vous accuse d’acte pĂ©dopornographique, pĂ©dophilie ou zoophilie. En clair donc, la Police bloque votre internet sous prĂ©texte d’un dĂ©lit commis. Et lĂ  aussi, on vous demande de payer une amende via le systĂšme de paiement Paysafecard ou Ukash. Ces arnaques Police Browlock sont arrivĂ©es peu aprĂšs les qui bloquaient entiĂšrement le PC et utilisaient exactement le mĂȘme procĂ©dĂ©. Ces ont totalement disparus au profit des crypto-ransomwares. Plusieurs versions se sont succĂ©dĂ©es dans le temps oĂč des prĂ©sentations diffĂ©rentes ont Ă©tĂ© utilisĂ©es selon le groupe de cybercriminels. La premiĂšre version avec DLCC Division de lutte contre la cybercriminalitĂ© indique qu’une affaire pĂ©nale a Ă©tĂ© ouverte. Le paiement de l’amende se faisait par Ukash. Notez les couleurs rouges vives pour faire peur. Ci-dessous une autre page de blocage Browlock se faisant passer pour Interpol. Pour faire peur, l’adresse IP et la localisation de celle-ci s’affichait sur la fausse page de la Police. Une autre version ci-dessous se faisant passer pour l’Agence Nationale de la SĂ©curitĂ© des SystĂšmes d’informations ANSSI qui n’a aucune autoritĂ© pour Ă©tablir des infractions. On pouvait alors parler du Virus ANSSI. Elle mĂ©lange les logo de la Marianne, Police Nationale, Gendarmerie Nationale et des sous-entitĂ©s. On a mĂȘme une photo du PrĂ©sident de la RĂ©publique. Les arnaques Browlock ne visaient pas que la France mais existaient Ă  l’international. Ainsi, elles Ă©taient dĂ©clinaient pour chaque pays. Par exemple, ci-dessous la version AmĂ©ricaine avec le FBI et Allemande avec le GVU. A chaque fois, il s’agissait d’utiliser le logo et l’entitĂ© Judiciaire du pays pour faire peur. Dans les derniĂšres versions, l’arnaque Browlock se fait passer pour la Police Nationale avec une version plus Ă©purĂ©e et plus rĂ©aliste d’oĂč le terme Virus Police Nationale. Elle utilise aussi une astuce pour faire croire que l’adresse WEB URL provient de L’astuce consiste Ă  utiliser une capture d’écran du navigateur WEB avec l’URL de puis d’utiliser celle-ci dans la page WEB en forçant le passage du navigateur en plein Ă©cran. Ainsi, l’utilisateur voit en haut une barre d’adresse avec qui provient en fait de la page WEB via la capture d’écran et non de son navigateur internet. LĂ  aussi la fausse page de la Police Nationale clame que votre ordinateur est bloquĂ© et que vous devez payer une amende. Le paiement se faisant par une carte cadeau iTunes et rĂ©clament des sommes allant de 250€ Ă  500€. Plus de dĂ©tails Browlock Virus Police Nationale Ces arnaques Browlock ont disparu car les publicitĂ©s malveillantes redirigent plutĂŽt vers des pages de blocages faisant la promotion des arnaques de support tĂ©lĂ©phoniques. LES BROUTEURS ET POLICE DE L’INTERNET Cette derniĂšre arnaque se fait passer pour la Police et plus particuliĂšrement pour la Police de l’internet. C’est une variante des scam 419 ou arnaque nigĂ©rienne devenue les arnaques Ă  la romance ou arnaque Ă  la webcam. Elle est donc trĂšs pratiquĂ©e dans les pays africains comme le NigĂ©ria pour les pays anglophone ou la CĂŽte d’Ivoire, BĂ©nin, au Ghana pour les pays francophones. Ces arnaqueurs sont dĂ©signĂ©s comme brouteurs, qui est un terme utilisĂ© en CĂŽte d’Ivoire dĂ©signant les moutons qui mangent sans faire aucun effort. L’escroquerie se fait sous la forme de sexthorsion et est relativement simple, la victime se fait sĂ©duire sur les sites de rencontre, rĂ©seaux sociaux ou par mail. Une fois que la confiance est Ă©tablie, le brouteur tente de convaincre la victime de se dĂ©shabiller devant sa webcam. Bien sĂ»r l’arnaqueur enregistre la sĂ©ance. A partir de lĂ , le brouteur fait chanter la victime sous diffĂ©rent prĂ©texte Il prĂ©texte que la femme est mineure et que vous avez commis un acte de pĂ©dopornographique Que les vidĂ©os ou images vont ĂȘtre mis en ligne publiquement ou envoyĂ©es Ă  vos amis ou collĂšgues Le chantage peut se faire directement par le brouteur ou vous pouvez aussi recevoir un mail de la Police de l’internet qui vous accuse d’un dĂ©lit. Les paiements de ces fausses amendes sont en gĂ©nĂ©ral par mandat WESTERN UNION. Toutes ces arnaques reposent sur la peur afin de vous paralyser et vous empĂȘcher de rĂ©flĂ©chir. Le but est donc de vous assommez et vous faire payer rapidement. Pour cela, les escrocs utilisent diffĂ©rentes mĂ©thodes comme On vous accuse de dĂ©lits graves pĂ©dopornographiques, pĂ©dophilie, exhibitionnisme, 
 Des messages anxiogĂšnes avec des couleurs rouges vives Pour rendre le message crĂ©dible, les auteurs utilisent toutes sortes de logos officiels, qui au final ne correspond pas du tout Ă  la prĂ©sentation d’un courrier officiel Le caractĂšre urgent de la rĂ©ponse On vous donne un dĂ©lai pour payer l’amende avec des menaces si vous le respectez pas. Le but est de vous faire payer rapidement Les menaces utilisĂ©es sont gĂ©nĂ©ralement la diffusion publique de l’affaire Lorsque vous recevez un tel mail ou message, il ne faut pas paniquer et bien prendre le temps de lire le contenu VĂ©rifiez l’adresse de l’expĂ©diteur, si c’est une adresse en gmail, hotmail ou autre, c’est une escroquerie. Les adresses des services de Polices ou gendarmeries utilisent le domaine VĂ©rifiez la prĂ©sence de fautes d’orthographe, la bonne utilisation des termes juridique, la prĂ©sence d’un numĂ©ro de dossier ou de ProcĂšs-Verbal que vous pouvez utiliser en contactant le commissariat ou gendarmerie Vous ne recevez jamais une convocation ou demande de paiement d’une amende par mail SANS AUCUNE IDENTITE Les paiements des amendes se font sur les sites internet du gouvernement et suite Ă  une identification, elles portent gĂ©nĂ©ralement sur une infraction de la Route. En aucun cas, le paiement se fait directement par IBAN, Western Union et encore moins par Ukash, coupon cadeau, Bitcoin ou autres Si vous avez donnĂ© suite Ă  l’arnaque et vous avez payĂ©, suivez ce lien Quels sont les recours aux victimes d’arnaques sur internet A noter d’autres variantes d’arnaques par mail qui utilisent exactement les mĂȘmes procĂ©dĂ©s mais cette fois-ci, au lieu de se faire passer pour la Police, les escroques se font passer pour des hackers Sextorsion et arnaque par mail un hacker vous a piratĂ© LIENS Arnaque support tĂ©lĂ©phonique – PC Support Sextorsion et arnaque par mail un hacker vous a piratĂ© Arnaque sondage ou enquĂȘte opinion/utilisateur Arnaques les fausses mises Ă  jour logiciels 3 arnaques d’usurpation de la Police et Gendarmerie Ă  connaĂźtre Les logiciels de nettoyage pour Windows et les arnaques Logiciels de mise Ă  jour de pilotes Arnaque et danger Les Arnaques autour des fausses alertes de virus Arnaque Gagner Samsung ou Iphone par mail Browlock Virus Police Nationale Les plateformes de signalement contre les malwares, spam, escroqueries Comment protĂ©ger ses comptes internet Recours pour les victimes de virus ou arnaque sur internet Article initial 12 octobre 2021 DĂ©finitions de la lettreA Abrogation fait de mettre fin, pour l'avenir, Ă  une rĂšgle gĂ©nĂ©rale ou Ă  une mesure individuelle. Acquiescement aux faits si, malgrĂ© une mise en demeure adressĂ©e par la juridiction, une partie ne produit pas de mĂ©moire en dĂ©fense,, le juge considĂšre qu’elle a admis les faits tels qu’ils sont prĂ©sentĂ©s dans la requĂȘte. Le juge vĂ©rifie nĂ©anmoins que cette version des faits prĂ©sentĂ©s dans la requĂȘte n’est pas contredite par les piĂšces du dossier et confronte les faits aux rĂšgles de droit. L’acquiescement aux faits d’une partie n’implique pas nĂ©cessairement que le juge donne raison Ă  l’autre partie. Acte rĂ©glementaire Ă  la diffĂ©rence des actes administratifs "individuels", qui s'adressent Ă  des destinataires identifiables, les actes rĂ©glementaires ont une portĂ©e gĂ©nĂ©rale et impersonnelle et visent ou concernent des catĂ©gories envisagĂ©es abstraitement et dans leur ensemble. Aide juridictionnelle possibilitĂ© offerte aux personnes Ă  faibles revenus de bĂ©nĂ©ficier d’une prise en charge totale ou partielle par l’État de leurs frais de justice honoraires d'avocat notamment selon le niveau des ressources dont elles disposent. Amende pour recours abusif lorsque le juge considĂšre que le requĂ©rant a dĂ©posĂ© un recours de façon abusive c'est-Ă -dire sans cause rĂ©elle ou sĂ©rieuse, ou en sachant sa requĂȘte manifestement mal fondĂ©e, il peut le condamner Ă  payer une amende d'un maximum de 10 000€. Amicus curiae personne dont la compĂ©tence ou les connaissances peuvent Ă©clairer les juges sur la solution Ă  donner au litige. Cette personne est invitĂ©e par les juges Ă  produire des observations d’ordre gĂ©nĂ©ral sur certains points, sans avoir accĂšs aux piĂšces du dossier. Son avis est consignĂ© par Ă©crit, puis communiquĂ© aux parties. L’amicus curiae n’est ni rĂ©munĂ©rĂ©, ni indemnisĂ©. Annulation anĂ©antissement de l'acte par le juge. L'acte est alors censĂ© n'avoir jamais existĂ© et ne peut en principe produire aucun effet. Le juge peut dĂ©cider, en cas de nĂ©cessitĂ©, de donner Ă  l'annulation un effet diffĂ©rĂ© dans le temps. Appel possibilitĂ© pour une partie de faire rejuger l'affaire par la juridiction supĂ©rieure si elle n’a pas obtenu, en tout ou partie, satisfaction devant un tribunal administratif ou une autre juridiction de premier ressort. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, c’est la cour administrative d’appel dont dĂ©pend le tribunal administratif qui a rendu le jugement contestĂ© qui est compĂ©tente. Dans certains cas particuliers, l’appel doit ĂȘtre portĂ© devant le Conseil d'État. Appel incident si une partie qui n’a pas obtenu satisfaction devant le juge en premier ressort forme un appel dit principal, la partie en dĂ©fense peut elle aussi former un appel dit incident si le jugement de premier ressort ne lui avait pas donnĂ© entiĂšrement satisfaction. Cet appel incident formĂ© en rĂ©action Ă  l’appel principal peut ĂȘtre dirigĂ© contre l’auteur de cet appel principal l’appelant ou contre d’autres parties en dĂ©fense. ArrĂȘt dĂ©cision rendue par une cour administrative d'appel. Pour le Conseil d'État, le terme employĂ© est celui de dĂ©cision ». ArrĂȘtĂ© acte Ă©manant d'une autoritĂ© administrative autre que le PrĂ©sident de la RĂ©publique ou le Premier ministre ministre, prĂ©fet, maire. AssemblĂ©e du contentieux l'AssemblĂ©e du contentieux est une des formations solennelles du Conseil d’État, oĂč sont jugĂ©es les affaires qui prĂ©sentent une importance remarquable. Astreinte lorsque le juge prononce une injonction, c'est-Ă -dire oblige l'administration Ă  prendre certaines normes pour exĂ©cuter sa dĂ©cision, il peut prononcer une astreinte c'est-Ă -dire prĂ©voir que l'administration devra verser une somme d'argent en cas de retard d'exĂ©cution. Audience publique sĂ©ance publique Ă  laquelle sont convoquĂ©es les parties et leurs avocats lorsqu’elles sont reprĂ©sentĂ©es. Durant l’audience publique, le rapporteur prĂ©sente briĂšvement l’affaire. Puis, le rapporteur public prononce ses conclusions sauf s’il en a Ă©tĂ© dispensĂ© par le prĂ©sident de la formation de jugement. La parole est ensuite donnĂ©e aux parties ou Ă  leurs avocats qui peuvent prĂ©senter des observations orales. AutoritĂ© de chose jugĂ©e lorsqu’un jugement est prononcĂ©, on dit qu’il acquiert l’autoritĂ© de la chose jugĂ©e. Cette autoritĂ© fait obstacle Ă  la mĂ©connaissance ou la contestation de ce qu’il juge. Avis consultatif Le Conseil d'État peut ou doit ĂȘtre consultĂ© par le Gouvernement sur ses projets de textes. Son avis est obligatoire sur les projets de loi et d'ordonnance avant qu'ils ne soient soumis au Conseil des ministres, et sur certains projets de dĂ©cret, certaines grandes opĂ©rations d'Ă©quipement
.. A l'issue de son examen, le Conseil d'État propose un texte amendĂ© au Gouvernement qui peut le suivre, ou non. Avis contentieux article L. 113-1 du code de justice administrative La procĂ©dure d’avis contentieux permet Ă  un tribunal administratif ou Ă  une cour administrative d’appel de transmettre au Conseil d’Etat une question de droit nouvelle posĂ©e dans une requĂȘte. Cette question doit prĂ©senter une difficultĂ© sĂ©rieuse et ĂȘtre posĂ©e dans de nombreux litiges. Le Conseil d’Etat examine alors la question dans un dĂ©lai de trois mois. DĂ©finitions de la lettreC CapacitĂ© pour agir aptitude Ă  dĂ©poser un recours devant un tribunal, reconnue Ă  toute personne physique ou morale y ayant un intĂ©rĂȘt. Pour une personne privĂ©e, il faut ĂȘtre majeur et ne pas ĂȘtre sous tutelle. Cassation le recours en cassation devant le Conseil d'État, juridiction suprĂȘme de l’ordre administratif, n'est pas destinĂ© Ă  faire juger une nouvelle fois la totalitĂ© de l'affaire. Seuls un vice de forme, un vice de procĂ©dure, une erreur de droit ou une violation de la loi commis par les juges du fond c'est-Ă -dire du tribunal administratif ou de la cour administrative d’appel peuvent ĂȘtre invoquĂ©s devant le juge de cassation. En revanche, les apprĂ©ciations de fait sauf dĂ©naturation ne peuvent plus ĂȘtre discutĂ©es. Chambre les tribunaux administratifs et cours administratives d’appel sont organisĂ©s en chambres. Elles peuvent ĂȘtre spĂ©cialisĂ©es dans une ou plusieurs matiĂšres. Une chambre est composĂ©e d’un prĂ©sident, d’un prĂ©sident assesseur dans les cours administratives d’appel, d’un rapporteur public et de deux ou trois rapporteurs. Au Conseil d’État, les anciennes sous-sections » de la Section du contentieux sont dĂ©sormais appelĂ©es chambres ». Chacune est composĂ©e d’un prĂ©sident, de deux prĂ©sidents assesseurs, de deux rapporteurs publics et de cinq Ă  dix rapporteurs. Chambre jugeant seule la chambre jugeant seule juge des affaires ne posant pas de difficultĂ©s particuliĂšres et, en particulier, rejette les pourvois en cassation qui ne sont pas admis. La formation de jugement est composĂ©e du prĂ©sident de la chambre chargĂ©e de l'affaire, de l'un de ses deux assesseurs et du rapporteur article R122-10 du code de justice administrative. La chambre jugeant seule ne peut dĂ©libĂ©rer que si au moins trois membres ayant voix dĂ©libĂ©rative sont prĂ©sents article R122-14 du code de justice administrative. Le rapporteur public expose la solution qui lui paraĂźt devoir ĂȘtre adoptĂ©e, mais ne prend pas part Ă  la dĂ©libĂ©ration. Chambres rĂ©unies les chambres rĂ©unies jugent des affaires prĂ©sentant une difficultĂ© juridique particuliĂšre. La formation de chambres rĂ©unies » correspond Ă  deux chambres, dont l'une a instruit l'affaire considĂ©rĂ©e comme de difficultĂ© moyenne et qui la juge avec l'appoint de certains membres d'une autre, sous la prĂ©sidence de l'un des trois prĂ©sidents-adjoints de la section du contentieux, voire du prĂ©sident de cette section. ClĂŽture de l'instruction fin de l’instruction et du dĂ©bat contradictoire entre les parties. La clĂŽture de l’instruction intervient Ă  l’initiative du juge ou automatiquement Ă  une date fixĂ©e par le code de justice administrative. Les mĂ©moires produits aprĂšs cette date ne sont en principe pas pris en compte par la formation de jugement, qui considĂšre que l’affaire est en Ă©tat d’ĂȘtre jugĂ©e. Code recueil d'un ensemble de lois et de dĂ©crets dans une matiĂšre dĂ©terminĂ©e ; par exemple, code du travail, code de l'urbanisme... Code de justice administrative recueil des lois et dĂ©crets relatifs Ă  l'organisation et au fonctionnement de la juridiction administrative. CompĂ©tence - en parlant d'une autoritĂ© administrative aptitude lĂ©gale Ă  prendre certains actes juridiques, dans un ensemble de matiĂšres dĂ©terminĂ©es, une circonscription territoriale donnĂ©e, et pendant la pĂ©riode allant de sa nomination Ă  la fin de ses fonctions ; - en parlant d'une juridiction la question de la compĂ©tence consiste Ă  se demander de quelle catĂ©gorie de juridiction relĂšve un litige juge judiciaire litiges relatifs Ă  l'Ă©tat civil, aux titres de propriĂ©tĂ©, aux accidents causĂ©s par des vĂ©hicules..., ou juge administratif montant des impĂŽts directs, rĂ©gularitĂ© des Ă©lections municipales,... ; puis Ă  dĂ©terminer la juridiction qui, au sein de l'ordre juridictionnel compĂ©tent, doit ĂȘtre saisie en fonction de la matiĂšre et du lieu. CompĂ©tence liĂ©e une autoritĂ© administrative est en situation de compĂ©tence liĂ©e lorsqu’elle est obligĂ©e de prendre une dĂ©cision prĂ©cise si elle constate que certaines conditions sont remplies. Elle n’a alors aucun pouvoir d’apprĂ©ciation. Conclusions 1. les conclusions d’une requĂȘte ou d’un mĂ©moire dĂ©signent ce que le justiciable, qu’il soit demandeur ou dĂ©fendeur, sollicite du juge administratif par exemple, annulation d'une dĂ©cision, condamnation d’une personne publique au versement d’une indemnitĂ©, remboursement des frais de procĂ©dure, rejet de la requĂȘte. 2. les conclusions du rapporteur public sont l’exposĂ© lors de l’audience par ce magistrat des Ă©lĂ©ments de l’affaire et de la solution qu’il propose en toute indĂ©pendance Ă  la formation de jugement. Dans certains contentieux, le rapporteur public peut ĂȘtre dispensĂ©, Ă  sa demande, de prononcer lors de l’audience ses conclusions. Conseil d'État le Conseil d’Etat est la juridiction suprĂȘme de l'ordre administratif. Principalement juge de cassation des dĂ©cisions de justice rendues par les cours administratives d’appel, les tribunaux administratifs et les juridictions administratives spĂ©cialisĂ©es, le Conseil d’Etat est Ă©galement juge d’appel et juge de premier ressort dans certaines matiĂšres. En plus de ces attributions contentieuses, il exerce un rĂŽle de conseil juridique du Gouvernement il est obligatoirement consultĂ© au cours de l’élaboration des projets de loi et de certains projets de dĂ©cret les dĂ©crets en Conseil d’Etat ». Il peut Ă©galement ĂȘtre saisi par le Parlement, pour donner un avis juridique sur une proposition de loi Cour administrative d'appel juridiction statuant en principe sur les appels dirigĂ©s contre les jugements rendus par les tribunaux administratifs. Dans certaines matiĂšres, cette juridiction est saisie directement en premier ressort. Il y a huit cours administratives d'appel Bordeaux, Douai, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Paris, Versailles. Cour de cassation juridiction placĂ©e au sommet de la hiĂ©rarchie des juridictions civiles et pĂ©nales de l'ordre judiciaire. DĂ©finitions de la lettreD DĂ©charge effacement d’une dette par le juge, notamment en matiĂšre fiscale. DĂ©cision les dĂ©cisions » dĂ©signent les jugements rendus par le Conseil d’Etat. Au sens large, les dĂ©cisions juridictionnelles ou dĂ©cisions de justice dĂ©signent tout jugement. DĂ©cision prĂ©alable en principe, on ne peut former un recours que contre une dĂ©cision. Ainsi, si l'on veut obtenir l'indemnisation d'un dommage, il faut d'abord s'adresser Ă  l'administration. Ce n'est qu'en cas de refus qu'il sera possible de soumettre le litige au juge administratif. DĂ©cret acte administratif signĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique ou le Premier ministre. On distingue les dĂ©crets individuels nominations... et les dĂ©crets rĂ©glementaires. Dans la hiĂ©rarchie des normes juridiques, au sommet de laquelle se trouve la Constitution, les dĂ©crets occupent une place infĂ©rieure aux traitĂ©s, aux lois et aux principes gĂ©nĂ©raux du droit mais supĂ©rieure aux arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels, prĂ©fectoraux, municipaux DĂ©cret en Conseil d'État dĂ©cret pris aprĂšs consultation obligatoire du Conseil d'État par le gouvernement sur son projet de dĂ©cret. DĂ©fendeur dans un procĂšs devant une juridiction administrative, le dĂ©fendeur est l'adversaire du requĂ©rant. DĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral recours par lequel le prĂ©fet demande au tribunal administratif d'annuler, pour cause d'illĂ©galitĂ©, certaines dĂ©cisions des collectivitĂ©s locales commune, dĂ©partement, rĂ©gion... DĂ©lai de recours contentieux PĂ©riode pendant laquelle peut ĂȘtre prĂ©sentĂ©e au juge une requĂȘte en annulation d'un acte ou une demande d'indemnisation. En principe, la requĂȘte doit ĂȘtre enregistrĂ©e au greffe de la juridiction dans un dĂ©lai de deux mois Ă  partir de la publication ou de la notification de la dĂ©cision contestĂ©e DĂ©libĂ©rĂ© phase du jugement d’une affaire. Le dĂ©libĂ©rĂ© a lieu aprĂšs l’audience publique, il est secret. Les membres de la formation de jugement dĂ©battent alors de l’affaire et prennent une dĂ©cision sur la solution Ă  y donner. Le rapporteur public n’y participe pas. DĂ©pens part des frais engendrĂ©s par le procĂšs frais d'expertise notamment normalement supportĂ©s par la partie perdante. Les honoraires d'avocat ne sont pas compris dans les dĂ©pens voir frais exposĂ©s non compris dans les dĂ©pens. DĂ©sistement le requĂ©rant peut toujours se dĂ©sister, c'est-Ă -dire renoncer Ă  son recours avant que la juridiction ne se prononce. Il le fait par exemple quand il a obtenu satisfaction, en tout ou partie, de l’administration avant le jugement, ou quand l’affaire ne prĂ©sente plus d’intĂ©rĂȘt pour lui. DĂ©tournement de pouvoir illĂ©galitĂ© consistant, pour une autoritĂ© administrative, Ă  mettre en Ɠuvre l'un de ses pouvoirs dans un but autre que celui pour lequel il lui a Ă©tĂ© confiĂ© en poursuivant par exemple un intĂ©rĂȘt purement personnel, ou un but exclusivement financier. Directive droit de l'Union europĂ©enne dans le but d'harmoniser les lĂ©gislations en vigueur dans les diffĂ©rents États membres de l'Union europĂ©enne, les institutions de l'Union peuvent prendre des directives par lesquelles elles fixent aux États des rĂ©sultats Ă  atteindre, dans un dĂ©lai dĂ©terminĂ©, mais en leur laissant le choix des formes et des moyens. Dispositif partie finale d’une dĂ©cision de justice, qui vient Ă  la suite de l’exposĂ© des motifs et statue sur les demandes dont le juge est saisi par exemple, annulation de la dĂ©cision attaquĂ©e, rejet du recours, charge des dĂ©pens. Le dispositif est prĂ©sentĂ© sous la forme d’articles. Dommage demander la rĂ©paration d'un dommage, c'est rĂ©clamer l'indemnisation financiĂšre d'un accident, d'une nuisance causĂ©s par l'activitĂ© administrative ou des consĂ©quences d'une dĂ©cision administrative illĂ©gale. DĂ©finitions de la lettreE Effet dĂ©volutif de l'appel obligation, pour le juge d’appel, de rĂ©examiner l’ensemble du litige lorsqu’il n’annule pas le jugement de premiĂšre instance pour un vice de forme ou de procĂ©dure. Si le juge d’appel estime que les motifs du jugement du tribunal administratif sont erronĂ©s, il rĂ©examine les autres moyens qui avaient Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s devant le tribunal administratif. Erreur manifeste d'apprĂ©ciation une dĂ©cision est entachĂ©e d'une erreur manifeste d'apprĂ©ciation lorsque l'administration s'est trompĂ©e grossiĂšrement dans l'apprĂ©ciation des faits qui ont motivĂ© sa dĂ©cision. Ester en justice participer Ă  une instance en justice en tant que requĂ©rant, dĂ©fendeur ou intervenant. Evocation pouvoir du juge d’appel de statuer directement sur le litige, tel que prĂ©sentĂ© devant le tribunal administratif, lorsqu’il annule le jugement du tribunal administratif en raison d’un vice de forme ou de procĂ©dure. Exception d'illĂ©galitĂ© moyen soulevĂ© par une des parties qui consiste Ă  mettre en avant l'illĂ©galitĂ© de l'acte administratif sur le fondement duquel a Ă©tĂ© pris l'acte attaquĂ©. ExcĂšs de pouvoir recours dans lequel il est demandĂ© au juge d’annuler un acte administratif en raison de son illĂ©galitĂ©, pour l’avenir mais Ă©galement pour le passĂ© par exemple, incompĂ©tence de l’auteur de l’acte, violation de la loi. ExĂ©cution du jugement les jugements et arrĂȘts des juridictions s'imposent aux parties, qui doivent les exĂ©cuter. Il est possible de demander au juge d'ordonner Ă  l'administration qu'elle exĂ©cute le jugement dans un certain dĂ©lai, sous astreinte le cas Ă©chĂ©ant. Expertise mesure ordonnĂ©e par le juge qui consiste Ă  demander l'avis d'un expert sur des Ă©lĂ©ments techniques par exemple mĂ©dicales, gĂ©ologiques, d’ingĂ©nierie. Le rapport de l’expert aide le juge Ă  apprĂ©cier, par exemple, la part de responsabilitĂ© de chaque partie, le montant de chacun des prĂ©judices subis, etc. Ce rapport est transmis par l’expert Ă  la juridiction, qui le communique aux parties, afin qu’elles puissent en prendre connaissance et en dĂ©battre. DĂ©finitions de la lettreF Fin de non-recevoir moyen de dĂ©fense consistant Ă  soutenir que la requĂȘte prĂ©sentĂ©e au juge est irrecevable. Forclusion irrecevabilitĂ© Ă  saisir le juge au-delĂ  de l'expiration du dĂ©lai de recours contentieux. Frais exposĂ©s et non compris dans les dĂ©pens article L. 761-1 du code de justice administrative frais de justice autres que les frais d’expertise et d’enquĂȘte appelĂ©s les dĂ©pens, voir dĂ©f.. Il s’agit essentiellement des honoraires d’avocats. A l’issue du procĂšs, la partie perdante peut ĂȘtre tenue de rembourser les frais non compris dans les dĂ©pens qu’une autre partie a exposĂ©s. DĂ©finitions de la lettreG Greffe dans une juridiction, ensemble des agents qui sont chargĂ©s de la rĂ©ception et de l’enregistrement des requĂȘtes, qui assistent les magistrats dans la conduite de l’instruction, qui organisent les audiences et qui notifient les dĂ©cisions de justice. Grief 1. une dĂ©cision faisant grief est une dĂ©cision qui a un impact sur la situation juridique d'une personne et qui peut en consĂ©quence ĂȘtre contestĂ©e devant le juge. A titre de contre-exemple, un avis donnĂ© par une commission consultative ne fait pas grief et ne peut pas ĂȘtre attaquĂ© seule la dĂ©cision prise par l'administration en se fondant sur cet avis pourra l’ĂȘtre. 2. dans le contentieux Ă©lectoral, le terme grief » est synonyme de moyen. Il dĂ©signe les arguments juridiques mis en avant pour demander l’annulation des rĂ©sultats d’une Ă©lection. DĂ©finitions de la lettreI IncompĂ©tence 1. une dĂ©cision administrative est entachĂ©e d’incompĂ©tence lorsque l’autoritĂ© qui l’a adoptĂ©e n’avait pas le pouvoir de la prendre. 2. le juge administratif peut se dĂ©clarer incompĂ©tent pour examiner une affaire lorsque celle-ci ne devait pas ĂȘtre prĂ©sentĂ©e devant une juridiction de l’ordre administratif mais devant une juridiction de l’ordre judiciaire par exemple tribunal d’instance, tribunal de police
. Injonction ordre adressĂ© par le juge Ă  l’administration afin qu’elle prenne les dispositions nĂ©cessaires Ă  l’exĂ©cution d’une dĂ©cision de justice. Cet ordre peut consister Ă  obliger l’administration Ă  prendre une mesure dans un sens dĂ©terminĂ© ou bien Ă  la contraindre Ă  procĂ©der Ă  un nouvel examen d’une demande. Instance succession des actes de procĂ©dure allant du dĂ©pĂŽt de la requĂȘte jusqu'au moment oĂč le jugement est rendu. Instruction phase de la procĂ©dure qui dĂ©bute par la communication de la requĂȘte au dĂ©fendeur par la juridiction. GrĂące aux Ă©changes de mĂ©moires Ă©crits contradictoires entre les parties et aux mesures qui peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es par le juge par exemple demande de piĂšces, expertise, l’instruction a pour objet de mettre l’affaire en Ă©tat d’ĂȘtre jugĂ©e. Cette phase est secrĂšte et prend fin lors de la clĂŽture de l’instruction voir ClĂŽture de l’instruction IntĂ©rĂȘt Ă  agir pour saisir le juge d'un recours en annulation, un requĂ©rant doit justifier d'un intĂ©rĂȘt pour agir l'acte qu'il conteste doit l'affecter de façon suffisamment directe et certaine. Intervention fait pour une personne de se joindre spontanĂ©ment Ă  une procĂ©dure en cours devant le juge sans l’avoir initiĂ©e et sans y ĂȘtre appelĂ©e par le juge. En gĂ©nĂ©ral, l’intervention a pour objectif d’appuyer la position du requĂ©rant intervention en demande ou celle du dĂ©fendeur intervention en dĂ©fense. IrrecevabilitĂ© une requĂȘte est irrecevable si elle ne respecte pas les rĂšgles de la procĂ©dure contentieuse par exemple, dĂ©pĂŽt de la requĂȘte dans un dĂ©lai prĂ©cis, exposĂ© de conclusions et moyens, intĂ©rĂȘt pour agir. Dans ce cas, sauf rĂ©gularisation de l’irrecevabilitĂ© quand elle est possible, la requĂȘte doit ĂȘtre rejetĂ©e par le juge. DĂ©finitions de la lettreJ Jonction fait de statuer par une seule dĂ©cision sur plusieurs requĂȘtes. Judiciaire juridiction les juridictions de l'ordre judiciaire jugent d'une part, les affaires pĂ©nales, et d'autre part, les litiges entre les particuliers mettant en jeu les rĂšgles du droit civil droit de la famille, du droit du travail, du droit commercial... . Elles relĂšvent du contrĂŽle de la Cour de cassation. Jugement dĂ©cision rendue par un tribunal administratif. Par extension, le mot jugement » peut ĂȘtre employĂ© comme un synonyme de dĂ©cision de justice ». Jugement avant dire droit jugement intervenant au cours de la procĂ©dure, notamment pour ordonner une mesure provisoire ou une mesure d'instruction, avant qu'intervienne le jugement final sur la requĂȘte. Juridiction institution par exemple, tribunal, cour chargĂ©e de juger au nom du peuple français. Jurisprudence ensemble des dĂ©cisions de justice qui interprĂštent, prĂ©cisent le sens des textes de droit, et le cas Ă©chĂ©ant, complĂštent les lois et les rĂšglements. DĂ©finitions de la lettreL Lecture du jugement date Ă  laquelle le jugement est "lu", c'est-Ă -dire rendu public par le juge. LĂ©galitĂ© externe rĂšgles de compĂ©tence, de forme et de procĂ©dure que doit respecter une dĂ©cision administrative pour ĂȘtre lĂ©gale. LĂ©galitĂ© interne conditions de fond que doit respecter une dĂ©cision administrative pour ĂȘtre lĂ©gale. Litige dĂ©saccord sur un fait ou un droit donnant lieu Ă  un procĂšs. DĂ©finitions de la lettreM MĂ©moire document par lequel une partie demandeur ou dĂ©fendeur prĂ©sente ses conclusions ce qu’elle demande au juge et les arguments de droit et de fait qui les appuient. Motifs Ă©lĂ©ments de droit et de fait sur lesquels est fondĂ©e une dĂ©cision administrative ou la solution retenue par une dĂ©cision de justice. Motivation exposĂ© des motifs d’une dĂ©cision administrative ou d’une dĂ©cision de justice. Une dĂ©cision de justice comporte obligatoirement une motivation. Moyen d'ordre public moyen que le juge a l’obligation d’examiner, mĂȘme s’il n’a pas Ă©tĂ© invoquĂ© par les parties par exemple, le moyen tirĂ© de l’incompĂ©tence de l’auteur de la dĂ©cision administrative attaquĂ©e. Moyen inopĂ©rant moyen invoquĂ© par une partie mais qui n’a aucune consĂ©quence sur la solution Ă  apporter au litige par exemple, un moyen fondĂ© sur la mĂ©connaissance d’un texte non applicable Ă  la situation du requĂ©rant. Moyens pour convaincre le juge que ses demandes sont fondĂ©es, raisons argumentĂ©es en droit et/ou en fait, invoquĂ©es par chaque partie dans son ou ses mĂ©moires par exemple, incompĂ©tence du signataire de l’acte, mĂ©connaissance d’une disposition lĂ©gislative ou rĂ©glementaire. DĂ©finitions de la lettreN Non-lieu si le recours a perdu son utilitĂ©, le juge le constate en prononçant un non-lieu Ă  statuer. Cette situation se produit notamment lorsque l’administration a donnĂ© satisfaction au requĂ©rant en cours de procĂ©dure. Note en dĂ©libĂ©rĂ© observations Ă©crites que les parties peuvent transmettre Ă  la formation de jugement aprĂšs la tenue de l’audience lorsque l’affaire a Ă©tĂ© mise en dĂ©libĂ©rĂ© et que la dĂ©cision de justice n’a pas encore Ă©tĂ© rendue. Notification 1. fait pour l’administration de communiquer une dĂ©cision Ă  la personne directement concernĂ©e. La date de notification marque le point de dĂ©part du dĂ©lai de recours, durant lequel cette personne peut contester la dĂ©cision. 2. fait de communiquer une dĂ©cision de justice aux parties au procĂšs. Le dernier article du dispositif de la dĂ©cision de justice prĂ©cise les personnes auxquelles cette dĂ©cision est notifiĂ©e. La date de notification fait courir le dĂ©lai de recours contre cette dĂ©cision. N’est pas fondĂ© Ă  se plaindre expression utilisĂ©e par le juge d’appel lorsqu’il confirme la solution du juge de premiĂšre instance sur un fondement diffĂ©rent DĂ©finitions de la lettreO Ordonnance 1. dĂ©cision de justice prise par un seul juge sans audience par exemple, une ordonnance constatant l’irrecevabilitĂ© de la requĂȘte ou par le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s. 2. le terme d’ordonnance dĂ©signe Ă©galement certaines mesures d’instruction par exemple, ordonnance de clĂŽture d’instruction. Ordre de juridiction les juridictions sont groupĂ©es dans deux ordres ordre judiciaire contentieux civil et pĂ©nal, ordre administratif contentieux administratifs. Les conflits de compĂ©tence entre les deux ordres de juridictions sont rĂ©glĂ©s par le Tribunal des conflits. DĂ©finitions de la lettreP Parties ce sont le les requĂ©rants, le les dĂ©fendeurs, et dans certains cas les tiers intĂ©ressĂ©s par le litige. Pendante se dit d'une affaire portĂ©e devant une juridiction et non encore tranchĂ©e. Plein contentieux ou contentieux de pleine juridiction dans les matiĂšres qui relĂšvent du plein contentieux, le requĂ©rant peut obtenir du juge autre chose ou davantage que l'annulation d’une dĂ©cision administrative. Le juge peut, par exemple, annuler ou valider un acte administratif mais Ă©galement le rĂ©former modifier voire lui en substituer un nouveau. Il peut aussi condamner l’administration Ă  des dommages et intĂ©rĂȘts indemnitĂ©s. Le contentieux de pleine juridiction recouvre des recours d’une trĂšs grande variĂ©tĂ© contentieux contractuel, contentieux de la responsabilitĂ©, contentieux fiscal, contentieux Ă©lectoral
 Pourvoi nom donnĂ© au recours formĂ© devant le Conseil d'État, afin d'obtenir la cassation d'une dĂ©cision de justice rendue en dernier ressort dans la majoritĂ© des cas par une cour administrative d’appel. PrĂ©judice tort causĂ© par une activitĂ© ou une dĂ©cision. Les prĂ©judices peuvent ĂȘtre essentiellement matĂ©riels perte de revenu..., corporels invaliditĂ©... ou moraux perte d'un ĂȘtre cher.... On parle aussi de dommage. Prescription dĂ©lai dont l'expiration modifie une situation juridique prescription quadriennale par exemple pour les dettes des personnes publiques. ProcĂ©dure d'admission des pourvois en cassation procĂ©dure prĂ©alable qui permet de dĂ©terminer si un pourvoi en cassation prĂ©sentĂ© devant le Conseil d’Etat est, ou non, admis Ă  ĂȘtre jugĂ©. Pour cet examen prĂ©alable, la procĂ©dure n’est pas contradictoire le Conseil d’Etat examine uniquement le pourvoi prĂ©sentĂ© par le requĂ©rant. Si ce pourvoi est irrecevable ou ne contient aucun moyen sĂ©rieux, il peut faire l’objet d’une dĂ©cision de non-admission, qui contient des motifs trĂšs brefs et met fin au procĂšs. Si, Ă  l’inverse, le pourvoi est admis en cassation, il est alors communiquĂ© au dĂ©fendeur dans le cadre de l’instruction contradictoire et fera l’objet d’une dĂ©cision motivĂ©e. Protestation nom donnĂ© au recours dirigĂ© contre les rĂ©sultats d’une Ă©lection. DĂ©finitions de la lettreQ Question prĂ©judicielle procĂ©dure qui permet au juge de transmettre une question Ă©chappant Ă  sa compĂ©tence et posant une difficultĂ© sĂ©rieuse Ă  la juridiction compĂ©tente et de sursoir Ă  statuer dans l’attente de sa rĂ©ponse par exemple, lorsque le juge administratif transmet au juge judiciaire une question portant sur la nationalitĂ© du requĂ©rant. Lorsque la question pose une difficultĂ© sĂ©rieuse portant sur l’interprĂ©tation ou la validitĂ© d’un acte de l’Union europĂ©enne, elle est transmise Ă  la Cour de justice de l’Union europĂ©enne. Question prioritaire de constitutionnalitĂ© QPC procĂ©dure prĂ©vue par l'article 61-1 de la Constitution, par laquelle tout justiciable peut soutenir Ă  l'occasion d'un procĂšs, qu’une loi porte atteinte aux droits et libertĂ©s que la Constitution garantit. Lorsqu’une QPC est soulevĂ©e devant un tribunal administratif ou une cour administrative d’appel, celle-ci est transmise au Conseil d’État dans les meilleurs dĂ©lais, si les conditions lĂ©gales sont remplies. Dans un dĂ©lai de trois mois, le Conseil d’État procĂšde alors Ă  un second examen de cette question. Il la transmet au Conseil constitutionnel si la loi contestĂ©e est applicable au litige, si elle n’a pas dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e conforme Ă  la Constitution et si la question est nouvelle ou prĂ©sente un caractĂšre sĂ©rieux. A l’occasion d’un litige portĂ© devant lui, le Conseil d’Etat peut aussi ĂȘtre directement saisi d’une telle question. DĂ©finitions de la lettreR Rapporteur magistrat chargĂ© de l’instruction de l’affaire. Il Ă©tudie l’affaire et la met en Ă©tat d’ĂȘtre jugĂ©e en prenant ou proposant les mesures d’instruction nĂ©cessaires par exemple, communication de mĂ©moire, demande de piĂšces, expertise. Lors de l’audience, c’est le rapporteur qui prĂ©sente briĂšvement le litige. Il prend part au dĂ©libĂ©rĂ© et Ă  la rĂ©daction du jugement. Rapporteur public magistrat chargĂ© de faire connaĂźtre, en toute indĂ©pendance, son apprĂ©ciation de l’affaire et de proposer la solution qu’il retiendrait Ă  la formation de jugement. Il prononce ses conclusions au cours de l’audience publique, sauf dispense voir Conclusions. Ayant pris position publiquement, il ne participe pas au dĂ©libĂ©rĂ©. Ses conclusions peuvent ĂȘtre ou non suivies par la formation de jugement. Recevable se dit d'une requĂȘte prĂ©sentĂ©e conformĂ©ment aux rĂšgles de la procĂ©dure contentieuse, notamment de dĂ©lais. Recours 1. recours administratif demande faite Ă  l’administration de revenir sur sa dĂ©cision. Il peut s’agir d’un recours gracieux, adressĂ© Ă  l’autoritĂ© qui a pris la dĂ©cision, ou bien d’un recours hiĂ©rarchique, adressĂ© au supĂ©rieur. Dans certains cas, ce recours est obligatoire avant la saisine du juge. 2. recours contentieux action en justice par laquelle un requĂ©rant demande, par exemple, l’annulation d’une dĂ©cision administrative ou la condamnation d’une personne publique Ă  rĂ©parer un prĂ©judice. Ce terme dĂ©signe aussi la demande d’annulation ou de rĂ©formation d’une dĂ©cision juridictionnelle par exemple, recours en appel. Recours en apprĂ©ciation de lĂ©galitĂ© recours visant Ă  obtenir du juge administratif, non pas l'annulation d'un acte, mais la simple dĂ©claration de son illĂ©galitĂ©. Il s'agit d'un recours exercĂ© Ă  l'occasion d'une instance devant le juge judiciaire, lorsque celui-ci, confrontĂ© Ă  la question de la lĂ©galitĂ© d'un acte administratif, sursoit Ă  statuer jusqu'Ă  ce que la juridiction administrative se soit prononcĂ©e. Recours gracieux recours administratif prĂ©sentĂ© Ă  l'autoritĂ© qui a pris l'acte que l'on conteste. Recours hiĂ©rarchique recours administratif prĂ©sentĂ© au supĂ©rieur hiĂ©rarchique de l'autoritĂ© qui a pris l'acte que l'on conteste. Recours pour excĂšs de pouvoir recours ayant pour objet de demander au juge l'annulation d'un acte administratif considĂ©rĂ© comme illĂ©gal. Recours prĂ©alable avant de saisir le juge, il est possible et parfois obligatoire de commencer par adresser une rĂ©clamation Ă  l'auteur de la dĂ©cision contestĂ©e recours gracieux ou Ă  son supĂ©rieur recours hiĂ©rarchique pour lui demander de retirer sa dĂ©cision ou d'attribuer une indemnitĂ©. RĂ©fĂ©rĂ© procĂ©dure permettant Ă  un justiciable d’obtenir rapidement des mesures provisoires. RĂ©fĂ©rĂ© constat procĂ©dure visant Ă  faire ordonner par le juge la constatation, par un expert, d'une situation de fait susceptible de donner lieu Ă  un litige, afin notamment de sauvegarder en temps utile des Ă©lĂ©ments de preuve. RĂ©fĂ©rĂ© instruction procĂ©dure d'urgence permettant au juge d'ordonner toutes mesures d'instruction utiles en vue de la solution du litige. RĂ©fĂ©rĂ© libertĂ© la procĂ©dure du rĂ©fĂ©rĂ© libertĂ©, prĂ©vue par l’article L. 521-2 du code de justice administrative, permet au juge d’ordonner, dans un trĂšs bref dĂ©lai en principe 48 h, toutes mesures nĂ©cessaires Ă  la sauvegarde d'une libertĂ© fondamentale Ă  laquelle une administration aurait portĂ©, dans l'exercice d'un de ses pouvoirs, une atteinte grave et manifestement illĂ©gale. Pour obtenir satisfaction, le requĂ©rant doit justifier d’une situation d’urgence qui nĂ©cessite que le juge intervienne dans les quarante-huit heures. RĂ©fĂ©rĂ© provision procĂ©dure d'urgence permettant aux crĂ©anciers d'obtenir une avance sur la somme qui leur est due lorsque cette dette n'est pas sĂ©rieusement contestable. RĂ©fĂ©rĂ© suspension procĂ©dure qui permet Ă  un justiciable d’obtenir dans un bref dĂ©lai la suspension d’un acte administratif, en attendant que le juge se prononce dĂ©finitivement sur sa lĂ©galitĂ©, lorsque deux conditions sont rĂ©unies simultanĂ©ment il faut qu’il y ait une situation d’urgence justifiant la suspension et qu’il y ait un doute sĂ©rieux sur la lĂ©galitĂ© de la dĂ©cision administrative contestĂ©e. RĂ©gularisation acte de procĂ©dure accompli par une partie en temps utile durant l’instance, qui a pour effet de rendre recevable son recours ou ses Ă©critures par exemple, lorsque le requĂ©rant n’a pas produit la dĂ©cision qu’il attaque, il rĂ©gularise son recours en la versant au dossier. RequĂ©rant personne qui s'adresse au tribunal pour lui soumettre un litige. RequĂȘte document par lequel un justiciable saisit une juridiction d’un recours contentieux. Retrait acte par lequel l’administration dĂ©cide de faire disparaĂźtre pour l’avenir comme pour le passĂ© une dĂ©cision qu’elle a prise. Cette dĂ©cision est alors supposĂ©e n'avoir jamais existĂ©. RĂŽle liste des affaires inscrites Ă  l'audience, en vue d’ĂȘtre jugĂ©es. Elle est affichĂ©e dans les locaux de la juridiction. DĂ©finitions de la lettreS Sans qu'il soit besoin de ... formule employĂ©e par le juge lorsqu’il n’est pas nĂ©cessaire de trancher certaines questions ou de rĂ©pondre Ă  certains moyens pour trancher le litige par exemple, lorsque le juge peut annuler la dĂ©cision attaquĂ©e en ne retenant qu’un seul des moyens. Section du contentieux Substitution de base lĂ©gale lorsque le fondement juridique base lĂ©gale de la dĂ©cision attaquĂ©e est erronĂ©, mais que la mĂȘme dĂ©cision aurait pu ĂȘtre prise sur un autre fondement juridique, le juge peut le substituer Ă  celui que l’administration avait initialement retenu. Le juge ne peut toutefois procĂ©der Ă  cette substitution que si elle ne prive le requĂ©rant d’aucune garantie. Substitution de motifs lorsque l’administration constate que les motifs de sa dĂ©cision ne permettent pas de la justifier lĂ©galement, elle peut demander au juge de leur substituer un autre motif. Sursis Ă  statuer report du jugement d’une affaire jusqu’à un Ă©vĂ©nement dĂ©terminĂ© par exemple, la rĂ©ponse Ă  une question prĂ©judicielle, la remise d’un rapport d’expertise. DĂ©finitions de la lettreT Tribunal administratif juridiction, distincte des tribunaux judiciaires, chargĂ©e de rĂ©soudre les conflits mettant en cause un acte ou une dĂ©cision de l'administration. Tribunal des conflits composĂ©e paritairement de membres de Conseil d'État et de la Cour de cassation, cette juridiction est chargĂ©e principalement de trancher les conflits de compĂ©tence qui surviennent entre les deux ordres de juridiction. Il peut s'agir de "conflits positifs" lorsque le prĂ©fet conteste la compĂ©tence d'un tribunal de l'ordre judiciaire pour juger d'une affaire dont ce dernier est saisi ou de "conflits nĂ©gatifs" lorsque deux ordres de juridiction se sont successivement dĂ©clarĂ©s incompĂ©tents pour juger d'une affaire ou, depuis 1960, lorsque le deuxiĂšme ordre saisi Ă©prouve des doutes sur sa compĂ©tence. DĂ©finitions de la lettreV Visas premiĂšre partie d’une dĂ©cision juridictionnelle, qui rĂ©sume la procĂ©dure en prĂ©sentant notamment l’ensemble des mĂ©moires produits par les parties, ce qu’elles demandent Ă  la juridiction et les moyens qu’elles invoquent. Les visas recensent ensuite les textes sur lesquels le juge s’appuie pour rendre sa dĂ©cision. Voie de fait il y a voie de fait de la part de l'administration lorsqu'elle procĂšde irrĂ©guliĂšrement Ă  l'exĂ©cution forcĂ©e d'une dĂ©cision et que cela porte atteinte Ă  la libertĂ© individuelle ou aboutit Ă  une privation de propriĂ©tĂ©. Il y a Ă©galement voie de fait lorsque l'administration prend une dĂ©cision qui a le mĂȘme effet et ne se rattache Ă  aucun de ses pouvoirs. En cas de voied e fait, seul le juge judiciaire est compĂ©tent. Voies de recours actions permettant un nouvel examen d'une dĂ©cision, par l'administration elle-mĂȘme ou par un tribunal voir appel, cassation. Le procureur de la RĂ©publique reçoit les plaintes et les dĂ©nonciations et apprĂ©cie la suite Ă  leur donner » article 40 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. Le Procureur dispose du pouvoir de poursuivre les faits dĂ©noncĂ©s, ou de classer la plainte sans suite Lorsqu’il estime que les faits qui ont Ă©tĂ© portĂ©s Ă  sa connaissance en application des dispositions de l’article 40 constituent une infraction commise par une personne dont l’identitĂ© et le domicile sont connus et pour laquelle aucune disposition lĂ©gale ne fait obstacle Ă  la mise en mouvement de l’action publique, le procureur de la RĂ©publique territorialement compĂ©tent dĂ©cide s’il est opportun 1° Soit d’engager des poursuites ; 2° Soit de mettre en Ɠuvre une procĂ©dure alternative aux poursuites 
 ; 3° Soit de classer sans suite la procĂ©dure dĂšs lors que les circonstances particuliĂšres liĂ©es Ă  la commission des faits le justifient. » En cas de classement sans suite, le plaignant dispose alors de trois recours Un recours hiĂ©rarchique devant le Procureur gĂ©nĂ©ral ; Un dĂ©pĂŽt de plainte avec constitution de partie civile ; Une citation directe. A. Le recours hiĂ©rarchique devant le Procureur gĂ©nĂ©ral. En vertu de l’article 40-3 du Code de procĂ©dure pĂ©nale, Toute personne ayant dĂ©noncĂ© des faits au procureur de la RĂ©publique peut former un recours auprĂšs du procureur gĂ©nĂ©ral contre la dĂ©cision de classement sans suite prise Ă  la suite de cette dĂ©nonciation. » Le procureur gĂ©nĂ©ral est un magistrat du parquet prĂšs une Cour d’appel, qui a autoritĂ© sur les procureurs de la RĂ©publique. Le recours hiĂ©rarchique contre la dĂ©cision de classement sans suite est introduit par un Ă©crit adressĂ© au parquet gĂ©nĂ©ral compĂ©tent. Le procureur gĂ©nĂ©ral peut alors enjoindre aux procureurs de la RĂ©publique, par instructions Ă©crite, d’engager des poursuites ou de saisir la juridiction compĂ©tente de rĂ©quisitions Ă©crites que le procureur gĂ©nĂ©ral juge opportunes. Autrement dit, le procureur gĂ©nĂ©ral pourra demander au procureur de la RĂ©publique de poursuivre l’enquĂȘte s’il l’estime opportun, ou bien, il pourra enjoindre le procureur de la RĂ©publique d’engager des poursuites ou de saisir la juridiction compĂ©tente. Si le procureur gĂ©nĂ©ral estime le recours hiĂ©rarchique infondĂ©, il en informera le plaignant. B. La plainte avec constitution de partie civile. 1. Principe. En vertu de l’article 85 du Code de procĂ©dure pĂ©nale, Toute personne qui se prĂ©tend lĂ©sĂ©e par un crime ou un dĂ©lit peut en portant plainte se constituer partie civile devant le juge d’instruction ». Lorsque le procureur de la RĂ©publique dĂ©cide de classer une plainte sans suite, il doit informer le plaignant de la possibilitĂ© de dĂ©signer un avocat en vue de se constituer partie civile par une demande adressĂ©e au BĂątonnier. Sauf s’il s’agit d’un crime ou d’un dĂ©lit prĂ©vu par la loi du 29 juillet 1881 sur la libertĂ© de la presse diffamation, injures, 
, la plainte avec constitution de partie civile n’est recevable que si une premiĂšre plainte a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e dans un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie, et que Le procureur de la RĂ©publique a informĂ© le plaignant du classement sans suite de sa plainte, ou ; - Il s’est Ă©coulĂ© un dĂ©lai de 3 mois depuis le dĂ©pĂŽt de plainte simple. 2. ProcĂ©dure. La plainte avec constitution de partie civile doit ĂȘtre adressĂ©e au doyen des juges d’instruction du tribunal judiciaire compĂ©tent. Elle prendra la forme d’un courrier reprenant l’ensemble des faits, et auquel sera joint un rĂ©cĂ©pissĂ© de la plainte prĂ©cĂ©demment dĂ©posĂ©e, ou bien l’avis de classement sans suite. AprĂšs rĂ©ception de la plainte, le juge d’instruction ordonne sa communication au procureur de la RĂ©publique, afin que celui-ci prenne ses rĂ©quisitions. Le procureur de la RĂ©publique peut alors demander un dĂ©lai supplĂ©mentaire de 3 mois avant de prendre ses rĂ©quisitions afin de poursuivre des investigations. Plusieurs possibilitĂ©s s’ouvrent au procureur de la RĂ©publique dans le choix de ses rĂ©quisitions. Il peut tout d’abord saisir le juge d’instruction de rĂ©quisitions de non informer non-ouverture d’une information judiciaire si les faits ne peuvent lĂ©galement comporter une poursuite ou si, Ă  supposer ces faits dĂ©montrĂ©s, ils ne peuvent admettre aucune qualification pĂ©nale. Le procureur de la RĂ©publique peut Ă©galement prendre des rĂ©quisitions de non-lieu dans le cas oĂč il est Ă©tabli de façon manifeste, au vu des investigations qui ont pu ĂȘtre rĂ©alisĂ©es Ă  la suite du dĂ©pĂŽt de la plainte, que les faits dĂ©noncĂ©s par la partie civile n’ont pas Ă©tĂ© commis. Enfin, le procureur de la RĂ©publique, celui-ci peut requĂ©rir du juge d’instruction de rendre une ordonnance de refus d’informer, tout en invitant la partie civile Ă  engager des poursuites par voie de citation directe. En tout Ă©tat de cause, la juridiction d’instruction rĂ©guliĂšrement saisie d’une plainte avec constitution de partie civile n’est pas tenue des rĂ©quisitions du procureur de la RĂ©publique. Elle a le devoir d’instruire, quelles que soient les rĂ©quisitions du MinistĂšre public. Cette obligation ne cesse que si, pour des causes affectant l’action publique elle-mĂȘme, les faits ne peuvent comporter lĂ©galement une poursuite ou si, Ă  supposer les faits dĂ©montrĂ©s, ils ne peuvent admettre aucune qualification pĂ©nale Crim., 16 nov. 1999 ; 4 janv. 2005. Par consĂ©quent, le juge d’instruction est tenu de vĂ©rifier la rĂ©alitĂ© des faits dĂ©noncĂ©s et leur qualification pĂ©nale Ă©ventuelle Crim., 11 janv. 2001, et ce mĂȘme si les faits visĂ©s dans la plainte sont mal qualifiĂ©s pĂ©nalement Crim., 26 sept. 2001. La juridiction d’instruction, saisie de rĂ©quisitions de non-lieu du procureur de la RĂ©publique, ne peut prononcer non-lieu Ă  informer que s’il est Ă©tabli de façon manifeste, au vu des investigations qui ont pu ĂȘtre rĂ©alisĂ©es Ă  la suite de la plainte prĂ©alablement dĂ©posĂ©e devant le procureur de la RĂ©publique, que les faits dĂ©noncĂ©s par la partie civile n’ont pas Ă©tĂ© commis Crim., 6 oct. 2009. Le juge d’instruction peut dĂ©cider d’entendre le plaignant, d’office, ou sur rĂ©quisition du procureur de la RĂ©publique. In fine, le juge d’instruction dĂ©cidera De rendre une ordonnance de refus d’informer qui sera susceptible d’appel devant la chambre de l’instruction ; D’ouvrir une information judiciaire. Si le juge d’instruction dĂ©cide de ne pas suivre les rĂ©quisitions du procureur de la RĂ©publique, il doit rĂ©diger une ordonnance motivĂ©e. 3. La citation directe. Lorsqu’une plainte a Ă©tĂ© classĂ©e sans suite, la citation directe permet Ă  un plaignant de citer directement l’auteur prĂ©sumĂ© des faits devant un tribunal correctionnel ou un tribunal de police. Dans cette hypothĂšse, aucun juge d’instruction ne sera saisi et l’affaire sera jugĂ©e en l’état. C’est la raison pour laquelle la citation directe est rĂ©servĂ©e aux contraventions ou aux dĂ©lits. La citation directe sera dĂ©livrĂ©e par un huissier de justice Ă  la partie adverse. La citation directe a pour consĂ©quence de citer l’auteur supposĂ© des faits devant un tribunal correctionnel afin qu’il soit jugĂ©. La prĂ©sence du plaignant Ă  l’audience est fortement recommandĂ©e ; il sera interrogĂ© par le juge dans le cadre de l’instruction du dossier, tout comme le prĂ©venu s’il se prĂ©sente. Le Tribunal correctionnel rendra alors un jugement, de condamnation ou de relaxe, Ă©ventuellement assorti d’une condamnation Ă  verser des indemnitĂ©s Ă  la victime. Carine Halley, la nouvelle procureure de la RĂ©publique de Quimper FinistĂšre, arrive en provenance des Sables-d'Olonne VendĂ©e. Sa prise de fonction remonte au 16 novembre 2020. Par RĂ©daction CĂŽtĂ© Quimper PubliĂ© le 24 Nov 20 Ă  1825 Carine Halley, la nouvelle procureure de la RĂ©publique de Quimper. ©CĂŽtĂ© QuimperLe tribunal judiciaire de Quimper FinistĂšre a une nouvelle procureure de la RĂ©publique. Il s’agit de Carine Halley. Elle occupait prĂ©cĂ©demment les mĂȘmes fonctions aux Sables-d’Olonne VendĂ©e.La magistrate a pris ses fonctions, le 16 novembre 2020. Carine Halley succĂšde Ă  Thierry Lescouarc’h, nommĂ© en aoĂ»t 2020 au cabinet du Garde des sceaux, Éric l’immĂ©diat, Ă©pidĂ©mie de Covid-19 oblige, une audience d’installation n’est pas Ă  l’ordre du jour. Et repoussĂ©e Ă  dĂ©but 2021. En attendant, la nouvelle procureure de la RĂ©publique de Quimper a prĂ©sentĂ©, mardi 24 novembre, lors d’un point presse, les grandes lignes de son parcours, et expliquer sa mĂ©thode de travail. Une carriĂšre au parquet Carine Halley est nĂ©e en Allemagne, prĂšs du lac de Constance, et a grandi dans la rĂ©gion de Baden-Baden. C’est ce qu’elle s’est contentĂ©e d’indiquer de sa vie privĂ©e. Titulaire d’un diplĂŽme en droit pĂ©nal et en sciences criminelles, elle a cependant commencĂ© sa carriĂšre au ministĂšre de l’Économie et des finances, et plus prĂ©cisĂ©ment au sein de la Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes DGCCRF. Pendant huit ans, j’ai Ă©tĂ© responsable du service juridique de deux directions dĂ©partementales, dans la Somme puis dans les Deux-SĂšvres. » Son entrĂ©e Ă  l’École nationale de la magistrature ENM remonte Ă  1999. Deux ans plus tard, Carine Halley Ă©tait nommĂ©e substitut du procureur de Saumur Maine-et-Loire. Depuis, la magistrate n’a pas quittĂ© le un choix. Je suis pĂ©naliste et trĂšs attachĂ©e au ministĂšre public. J'apprĂ©cie aussi le dynamisme de la fonction. Au parquet, nous intervenons dĂšs le dĂ©but de l'enquĂȘte jusqu'au procĂšs devant le tribunal. Nous pouvons ainsi suivre un dossier de A Ă  Z et ĂȘtre trĂšs pro-actifs. Elle a Ă©tĂ© vice-procureure de Lorient 2009-2014, procureure de la RĂ©publique de Saumur 2014-2017 puis des Sables-d’Olonne 2017-2020. VidĂ©os en ce moment sur ActuÀ la rĂ©ouverture du tribunal de SaumurLe parcours de Carine Halley comporte une situation pour le moins inĂ©dite. En 2014, elle est en effet retournĂ©e Ă  Saumur pour la rĂ©ouverture du avait Ă©tĂ© fermĂ© aprĂšs l’entrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme de la carte judiciaire portĂ©e par Rachida Dati, alors ministre de la Justice sous Nicolas Sarkozy en 2007. C’était trĂšs Ă©trange. Il a fallu tout reconstruire. » Son parquet ne comptait alors que deux magistrats. Face aux problĂ©matiques de stupĂ©fiants, d’alcool et de violences, nous aurions pu ĂȘtre trois », glisse Carine Halley. Aux Sables-d’Olonne, deux parquetiers travaillaient sous ses sont six Ă  Quimper. Pour rappel, le ressort du tribunal judiciaire de Quimper couvre toute la Cornouaille jusqu’à ChĂąteaulin ; et de QuimperlĂ© au Cap-Sizun. Quelle sera sa politique pĂ©nale ? Dans les prochaines semaines, la nouvelle procureure va dĂ©finir sa politique pĂ©nale. Pour mĂ©moire, Thierry Lescouarc’h avait arrĂȘtĂ© trois domaines prioritaires la sĂ©curitĂ© routiĂšre, le trafic de stupĂ©fiants et les violences conjugales. Il est encore trop tĂŽt pour arrĂȘter une politique pĂ©nale. Mais je peux dĂ©jĂ  dire que je serai vigilante sur les conduites addictives et les violences intrafamiliales. Pour l’heure, Carine Halley compte rencontrer les partenaires du parquet les services de la prĂ©fecture, les Ă©lus, les reprĂ©sentants des forces de l’ordre
 et son homologue de Brest. Un parquet ne peut pas travailler tout seul. Avoir des liens avec le parquet de Brest est logique pour harmoniser les politiques pĂ©nales Ă  l’échelle du dĂ©partement. » Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre CĂŽtĂ© Quimper dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites. RĂ©sumĂ© de la RĂ©publique de Platon La RĂ©publique est le livre le plus cĂ©lĂšbre et le plus influent de la philosophie de Platon. Mais en soi, la RĂ©publique n’existe pas, ni en thĂ©orie ni en pratique Ă  son Ă©poque. Elle est donc inventĂ©e, construite par l’architecte Socrate. Mais le thĂšme majeur de ce dialogue est celui de la justice ou comment organiser la citĂ© ? Le livre est organisĂ© en 10 livres distincts, durant lesquels Platon prĂ©sente les diffĂ©rents aspects de sa citĂ© idĂ©ale, de la place des philosophes dans la citĂ© Ă  la conception de la subjectivitĂ© en passant par l’éducation des enfants. Livre 1 de la RĂ©publique Dans le Livre I, Socrate donne deux dĂ©finitions distinctes de la justice. La premiĂšre est fournie par PolĂ©marque, qui suggĂšre que la justice consiste Ă  “faire du bien Ă  vos amis et causer des dommages Ă  vos ennemis.” Cette dĂ©finition, qui est une traduction de la morale conventionnelle, est prise en considĂ©ration. Cependant, trĂšs vite, ses dĂ©fauts apparaissent clairement comment peut-on savoir qui est un ami et qui est un ennemi ? Les amis ne sont-ils pas capables de faire du mal ? Et qu’est-ce que faire du bien ? Ici affleure dĂ©jĂ  l’idĂ©e qu’une dĂ©finition doit reposer sur des notions solides il faut donc remonter Ă  l’essence du concept et non se contenter de fausses apparences. Une deuxiĂšme dĂ©finition, donnĂ©e par Thrasymaque, est la suivante La justice est l'obĂ©issance Ă  l'intĂ©rĂȘt du plus fort». Mais selon Socrate, la justice est bonne Ă  la fois dans ses moyens et dans sa fin et ne peut donc exiger la soumission en tant que moyen. Selon Socrate, la justice est “l'excellence de l'Ăąme”. Socrate sait cependant qu'il a Ă©tĂ© trop vague et qu’il devra se faire plus prĂ©cis. Le livre I se termine par une autre question. La vie juste est-elle plus gratifiante que la vie injuste? MĂȘme si le premier livre n’a pas avancĂ© de maniĂšre dĂ©terminante dans la dĂ©finition de la justice, il a rĂ©ussi nĂ©anmoins Ă  poser le cadre et la mĂ©thode utilisĂ©e. Livre 2 de la RĂ©publique Au dĂ©but du livre 2, une nouvelle dĂ©finition apparaĂźt la justice est un compromis conçu pour la protection mutuelle des citoyens d'un État. En d'autres termes, la justice est un artefact crĂ©e par l'Etat pour empĂȘcher les citoyens de se nuire les uns autres autres. Mais Socrate n'aime pas l'idĂ©e que la justice soit non-naturelle, instituĂ©e. Socrate affirme que l’Etat ne doit faire que reflĂ©ter la justice naturelle. Ainsi commence l’immense Ă©difice de l’Etat juste. Socrate aborde d’abord la division du trvail entre les classes de la sociĂ©tĂ©. Livre 3 de la RĂ©publique Les arts dans l'Ă©ducation sont traitĂ©s dans le livre 3. La poĂ©sie, accusĂ©e de dĂ©former le rĂ©el, est la cible de toutes les attaques de Socrate. En lieu et place de la posĂ©sie, bannie de la CitĂ©, Socrate prĂŽne l’enseignement de la musique, seule Ă  mĂȘme de dĂ©velopper les vertus chez les citoyens courage, sagesse, tempĂ©rance. La deuxiĂšme partie de l'Ă©ducation est consacrĂ©e Ă  l’éducation physique. La formation physique est au moins aussi importante que la formation intellectuelle des citoyens. Le livre se termine avec le mythe phĂ©nicien, lequel affirme que les citoyens sont faits d'un certain mĂ©lange de mĂ©taux, d’or, d’argent, de fer et de laiton. Ce mĂ©lange dĂ©termine leur position sociale. Livre 4 Dans le livre 4 il est question bonheur des gardiens. La raison d’ĂȘtre de l’Etat est d’exister pour le bien du plus grand nombre et non pour celui-ci de quelques-uns. FondĂ© sur la division des tĂąches, la question de la dĂ©fense et de la sĂ©curitĂ© apparaĂźt les guerriers seront les gardiens de la CitĂ©. Estimant la CitĂ© est parfaite, Socrate repose la question de la justice en partant de quatre vertus il dĂ©finit le courage, la tempĂ©rance et la sagesse, mais il doit ouvrir une parenthĂšse avant d'atteindre la justice. La digression donne les trois principes de l'Ăąme la raison, la passion et l'appĂ©tit. Lorsque ceux-ci existent en harmonie, la justice rĂšgne. Mais il s'agit d'une dĂ©finition provisoire. Livre 5 de la RĂ©publique La question abordĂ©e est comment Ă©viter que cette citĂ© idĂ©ale disparaisse ? Socrate prĂ©sente plan trĂšs futuriste dĂ©taillant le contrĂŽle de la population et une forme Ă©laborĂ©e d’eugĂ©nisme. Les forts doivent se forte reproduire plus souvent que les plus faibles. Les enfants faibles sont Ă©liminĂ©s ou cachĂ©s sans mĂȘme que leur soit donnĂ© un nom. Socrate envisage aussi une maniĂšre d’amĂ©liorer les Etats existants pour cela, il faut que les philosophes deviennent rois ou, plus probablement, que les rois deviennent philosophes. Mais Ă  son tour, Socrate pose la question qu’est-ce qu’un philosophe? Cela conduit Socrate Ă  dĂ©velopper sa thĂ©orie des formes, l’idĂ©e que le rĂ©el n’est qu’une illusion et que le philosophe, grĂące Ă  la contemplation des idĂ©es, accĂšs aux essences, Ă  la vĂ©ritĂ©. Le philosophe, par la dialectique, cherche et monte vers le vrai. Livre 6 Socrate fait face aux critiques dans le livre 6, dirigĂ©es contre sa classe des guerriers Adimante estime que les gardiens sont des monstres. Socrate dĂ©fend leur noblesse et leur altruisme en s’appuyant sur la parabole du pilote et son Ă©quipage. La multitude selon Socrate ne sait pas ce qui est le mieux pour elle. Ils faut des individus dĂ©sintĂ©ressĂ©s et compĂ©tents pour les gouverner. Socrate est obligĂ© alors de dĂ©velopper la relation entre les gardiens et la philosophie. Gardiens, dit-il, cessent d'ĂȘtre les gardiens quand ils abandonnent la vĂ©ritĂ©. Livre livre 7 de la RĂ©publique le livre 7 est dominĂ© par l'allĂ©gorie de la caverne. Socrate peint une scĂšne une grotte obscure est l'hĂŽte d'un groupe de prisonniers, enchaĂźnĂ©s de telle façon qu'ils ne peuvent pas bouger la tĂȘte. Ils sont forcĂ©s de regarder le mur face Ă  eux. Un feu reflĂšte les ombres sur ce mur. Ayant toujours Ă©tĂ© dans la grotte, ils croient que les ombres sont vraies. Puis, un jour, un prisonnier est libĂ©rĂ©. Il dĂ©couvre que les ombres sont une illusion, il est aveuglĂ© par la lumiĂšre en sortant de la grotte. Retournant livrer sa vĂ©ritĂ© aux autres prisonniers, il doit affronter leurs rires. Ce prisonnier libĂ©rĂ© est le philosophe qui, riche de la vĂ©ritĂ©, va la rĂ©pandre auprĂšs de ceux qui vivent dans les tĂ©nĂšbres. Livre livre 8 Socrate analyse les diffĂ©rentes formes de rĂ©gimes politiques. Il existe quatre formes corrompues la timocratie, l'oligarchie, la dĂ©mocratie et la tyrannie. Ce dernier est prĂ©sentĂ© comme le pire des rĂ©gimes. Livre livre 9 Le livre 9 explore la figure du tyran et la compare Ă  celle du philosophe. Le tyran agit pour son propre bien, est rĂ©gi par des appĂ©tits insatiables, est menacĂ© de tous les cĂŽtĂ©s et Ă  chaque instant par la trahison et l'assassinat. Ainsi, son pouvoir est en rĂ©alitĂ© une forme extrĂȘme d’esclavage. Le tyran est le paradigme du dĂ©sordre et de l’injustice. Socrate achĂšve le livre 9 sur l’idĂ©e que mĂȘme si l’Etat idĂ©al est une construction thĂ©orique, le philosophe doit toujours vivre comme si il Ă©tait rĂ©el Ă  l'intĂ©rieur de lui. Livre livre 10 Le dernier livre de la RĂ©publique pose l’immortalitĂ© de l’ñme et traite de sa destinĂ©e aprĂšs la mort. Bien que l'homme juste tire de grandes rĂ©compenses dans la vie mortelle, c’est dans l’au-delĂ  que sa vertu est le mieux reconnue. Les dieux reçoivent l'homme juste, qui a cherchĂ© toute sa vie Ă  les imiter, sur un pied d’égalitĂ©. Conclusion La RĂ©publique est sans conteste le dialogue majeur de Platon, dans la mesure oĂč l'Ă©tendue des thĂšses exposĂ©es est prodigieuse. La CitĂ© IdĂ©ale, fondĂ©e sur la justice, inspirera l'ensemble de la philosophie politique aprĂšs Platon.

au tribunal il est général ou de la république